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De toutes les %u0153uvres de No%u00ebl Du Fail, les Contes d'Eutrapel sont certainement la plus aboutie, celle o%u00f9 l'influence toujours pr%u00e9sente de Rabelais est malgr%u00e9 tout assagie et dont les propos se d%u00e9tachent de la simple fanfaronnade et parviennent avec plus de m%u00e9thode et de rigueur que dans ses pr%u00e9c%u00e9dents %u00e9crits %u00e0 faire jaillir une v%u00e9ritable philosophie humaniste.L'adresse d'impression de ce livre est tr%u00e8s vraisemblablement fantaisiste. La Bibliotheca aureliana n'accorde %u00e0 No%u00ebl Gamet que les impressions des %u00e9ditions successives des Contes d'Eutrapel depuis l'%u00e9dition originale de 1585... Louis Loviot, en comparant le mat%u00e9riel typographique de l'%u00e9dition de 1585 avec d'autres livres sortis de presses parisiennes %u00e0 la m%u00eame %u00e9poque a pu d%u00e9montrer qu'il s'agit probablement d'une impression de Jean Richer.Arbour, 264; Tchemerzine-Scheler III, 107; Loviot, Revue des Livres Anciens II, 312; USTC, 52303.23. FIN%u00c9 (Oronce)Sphaera Mundi, sive Cosmographia quinque libris ac rec%u00e8ns auctis & eme[n]datis absoluta : in qua tum prima astronomiae pars, tum geographi[a]e, ac hydrographi[a]e rudimenta pertracta[n]tur.Paris, Michel de Vascosan, 1551.1 vol. in-4%u00b0, peau m%u00e9giss%u00e9e, dos %u00e0 nerfs orn%u00e9 de filets %u00e0 froid, double encadrement de doubles filets %u00e0 froid sur les plats, fleurons dor%u00e9s aux angles de l%u2019encadrement int%u00e9rieur. Reliure moderne avec remploi d%u2019une peau ancienne. Bel exemplaire. 45 fig. grav%u00e9es sur bois dans le texte, la derni%u00e8re en rouge et noir, (6) ff., 60 ff. Signatures : aa6 [A-P]4. Rousseurs uniformes au dernier feuillet, raccommodage dans la marge du feuillet de titre et au dernier feuillet. 3 600 %u20ac Seconde et derni%u00e8re %u00e9dition augment%u00e9e de cet important trait%u00e9 de cosmographie. Oronce Fin%u00e9en avait donn%u00e9 une premi%u00e8re %u00e9bauche dans sa Protomathesis en 1532, son cours de math%u00e9matiques destin%u00e9 notamment en Coll%u00e8ge Royal dont il fut l'un des premiers professeurs. Simon de Colines avait donn%u00e9 une %u00e9dition s%u00e9par%u00e9e de ce texte en 1542. Cette nouvelle %u00e9dition est d%u00e9di%u00e9e %u00e0 Edouard VII roi d'Angleterre. Les pi%u00e8ces liminaires comprennent un po%u00e8me encomiastique latin de son ami le m%u00e9decin et astrologue Antoine Mizault. Ce trait%u00e9 divis%u00e9 en cinq parties enseigne la cosmographie classique de la Renaissance : les diff%u00e9rentes parties du monde suivant la vision g%u00e9ocentrique, le zodiaque, les coordonn%u00e9es c%u00e9lestes, les heures et les projections pour %u00e9tablir les cartes g%u00e9ographiques. L'%u00e9dition est soigneusement imprim%u00e9e par Michel de Vascosan et orn%u00e9e de 45 figures cosmographiques, la derni%u00e8re %u00e9tant imprim%u00e9e en rouge et noir.Brunet II, 1861; Adams, F.469; USTC, 150977; Houzeau & Lancaster, 2379.